Le Centre national du cinéma et de l’image animée a classé X le film Histoire de Sexe(s) signé Ovidie et Jack Tyler. Une décision de mauvais augure pour les versions soft des films pornos.
L’avenir du porno peut-il passer par le soft ? La réponse du Centre national du Cinéma et de l'Image animée (CNC) se veut pour le moins cinglante. En procédant à la classification X du film Histoire de Sexe(s) d’Ovidie et Jack Tyler, c’est un coup dur qu’il a porté, non pas aux deux réalisateurs, mais aux perspectives de déclinaison soft des films pornographiques.
Une porte qui se referme
« Cette sortie serait surtout symbolique. Je vise une micro-distribution dans quelques salles d’art et essai », expliquait Ovidie au printemps dernier. Preuve que l’accès désormais réduit du film aux seules salles du circuit spécialisé ne bouleversera pas sa distribution, même si la TVA alourdie devrait impacter ses recettes. Sa commercialisation devrait cependant reposer essentiellement sur la version hard, d’où des interrogations sur les versions soft des films pornographiques.
En interdisant la distribution dans des salles grand public de la version soft d’un film porno, le CNC empêche la création de précieuses pistes de développement pour l’univers du X. Parmi elles se trouve évidemment une rentabilité accrue, mais aussi une passerelle entre le porno et le cinéma traditionnel. La version grand public de Pirates II: Stagnetti's Revenge en est un parfait exemple de cette évolution, malgré quelques faiblesses du scénario en l’absence des scènes hard. Le petit espoir du X dans cette affaire repose dans le fait que Histoire de Sexe(s) n’était pas totalement affranchi de sexe…
Voir le site : Histoire de Sexe(s)
Histoire d'une censure !
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