Un entrepreneur canado-roumain attaque en justice le gouvernement canadien, responsable selon d’avoir enrayé sa carrière dans l’industrie pour adultes.
Son rêve de devenir un magnat du porno a été brisé et il entend bien faire payer le responsable. Tony Marcu aurait pu devenir riche en Roumanie grâce à la pornographie en important des sextoys depuis le Canada. Du moins, c’est ce que cet ancien banquier s’imaginait. Son business plan prévoyait ainsi 24 millions d’euros de chiffre d’affaires mensuel (oui, mensuel). Problème, pour être en mesure de faire fortune, il devait commencer par créer son entreprise, un processus qui nécessite, en Roumanie, de présenter un extrait de casier judiciaire.
Pactole
Détenteur de deux nationalités, roumaine et canadienne, Tony Marcu a donc formulé une demande dans les deux pays pour obtenir un extrait de casier judiciaire. En deux jours seulement, il avait en main le document nécessaire émis par les autorités roumaines. En revanche, il lui a fallu attendre une dizaine de mois pour obtenir le même document mais de la part de la police canadienne. Une attente beaucoup trop longue pour que son projet d’entreprise soit toujours viable. « C’est beaucoup trop. Cela entraîne une perte de clients potentiel, un manque à gagner et on perd la fenêtre d’opportunité », a-t-il expliqué au Toronto Sun. Du coup, il a émigré de l’autre côté de l’Atlantique et attaque désormais le gouvernement canadien, réclamant 100 millions de dollars (environ 70 millions d’euros). L’équivalent d’à peine trois mois du chiffre d’affaires anticipé…
Paru le 30 septembre 2011