Si le marché du X connaît une période difficile, la niche du lesbien se porte plutôt bien. Le numéro 246 du magazine Hot Vidéo, désormais disponible en kiosque, y consacre notamment un dossier et un hardos. Retour sur cette tendance.
Avez-vous déjà pris le temps de demander à votre femme ou à votre copine si ça la brancherait de coucher avec une autre femme ? Avez-vous déjà croisé beaucoup de femmes qui se réclament ouvertement bisexuelles ? Dans l’industrie pour adultes, la proportion des actrices acceptant de s’adonner aux plaisirs saphiques apparaît bien déséquilibrée par rapport à la vie quotidienne. Certaines d’entre elles n’acceptent d’ailleurs que les cachets pour des shoots soft ou lesbiens.
Tendance
« Il y a plusieurs raisons à cela, détaille Moose, le vice-président de Girlfriends Films , le studio leader sur le marché du lesbien. Parfois, elles sont mariées ou elles ont un copain qui ne les laisse faire que cela. Parfois, elles débutent et souhaitent progresser en douceur alors plutôt que de faire du gonzo immédiatement, elles commencent par faire du lesbien. » Un choix d’autant plus aisé que la rémunération pour les shoots saphiques tient la comparaison avec l’hétéro. Chez Kink par exemple, les tarifs sont, en moyenne, inférieurs de 15 à 20%. Un niveau de rémunération qui est dû notamment à la bonne santé du lesbien dans le X. « On s’est retrouvé en rupture de stock au bout d’une semaine, témoigne le réalisateur Miles Long à propos de son film Girlfriends 3 dans le dossier du numéro 246 de Hot Vidéo. J’ai de quoi payer des vacances en Europe à ma femme ! » Sans surprise, de nombreux studios cherchent à profiter de cette vague. Depuis un peu plus d’un an, Elegant Angel a ainsi inauguré sa collection Club 59, Digital Playground a lancé la série Cherry et Combat Zone a créé la marque Filly Films . Une tendance qui est vue chez Girlfriends Films comme « un compliment ».
Par Thomas Musat pour Hotvideo.fr
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