La rouquine incendiaire Julie Valmont est la sensation de ces derniers mois, depuis qu’elle a tourné sous le regard torve de John B. Root. Du libertinage au hard, il n’y a qu’un pas et au passage, il n’est pas impossible de préserver son couple. La belle amazone - fan de The Cure à ses heures perdues - nous en dit plus, perchée sur le trône royal de la rédac.
Hello Julie. Dis-moi tout ! Etais-tu consommatrice de porno avant de te lancer dans le grand bain comme hardeuse ? C’était une vocation ?
Julie Valmont : C’est venu sur le tard, en fait. Je matais du porno à l’occasion, mais je n’y prêtais pas plus d’attention que ça… Je ne regardais jamais le film en entier comme certains. Pour faire simple, je me suis ouverte au sexe. J’avais envie de découvrir plein de trucs. C’était dans la continuité. Mais je visionnais très rarement des films de cul, même avec mon mec. Quand il y en avait un qui passait à la télé, on s’arrêtait dessus, mais sans plus…
C’est de notoriété publique que tu es libertine et échangiste (en compagnie de ton mec).
Je suis jeune libertine. Je le suis seulement depuis un an et demi. A la base, je suis devenue libertine parce que j’aime les femmes.
Tu es ouvertement bisexuelle ?
Oui. Et devenir libertine, c’était un moyen d’essayer… Et mon mari, forcément, n’a pas dit non ! De fil en aiguille, dans le libertinage, tu testes plein de choses. Soit ça plaît, soit ça plaît pas… Parfois, ça va plus loin, parce qu’avec les couples, il y a des affinités qui se créent. Et des envies.
Le libertinage t’a donc amenée vers le porno ?
Ouais. Je trouve que ça se rejoint vachement.
Dans quelles circonstances s’est passé ton premier contact avec le milieu du X ?
C’est Pascal Lucas (NB : réalisateur) qui m’a vu dans un reportage et voulait me faire tourner, mais j’étais super tendue. Comme d’habitude… (rires) Du coup, pour ma première scène, on a tourné chez lui, avec juste mon mari, l’acteur, Pascal et moi. En petit comité. En équipe réduite. On est venus et on est repartis. C’était avec Phil Hollyday, qui m’a bien bichonnée. Je lui avais dit que je ne voulais pas avoir mal et il a été hyper respectueux. Très doux. C’était le genre de scènes que j’aime regarder et faire, à laquelle on peut s’identifier. En gros, c’est ce que tu peux faire à la maison, mais en mieux ! Pour moi, une scène X, c’est ça.
Ton mec est toujours présent sur les plateaux ?
Oui, quand il peut être là, ça nous fait délirer qu’il soit présent.
Julie Valmont (Hot Vidéo)
C’est assez étonnant pour le commun des mortels, que ton mec puisse être là et qu’il n’y ait pas ce rapport de jalousie…
Les réals et certains photographes (parce que je fais des shooting) ont un peu cette peur-là ; que mon mari se permette de donner des conseils. Franchement, dans la vie, il y a pire que ça (être actrice). Chez mon mec, c’est un peu un fantasme de gosse.
Ton mec n’a pas tendance à demander aux acteurs comment ils font ? Par rapport aux techniques, à des positions…
On en parle, mais en fait, on fait déjà plein de trucs à la maison. Je n’ai rien fait de nouveau en tournage, que je n’avais jamais fait dans le privé. Je me suis juste rendue compte qu’en étant plus sexy dans mes poses, plus aguicheuse, ça fait aussi chauffer l’ambiance entre mon mec et moi. Chose que je ne me permettais pas avant. De crier plus fort, etc. Je crie plus fort dans la vie de tous les jours qu’en plateau.
Tu revois les scènes que tu as tournées ?
On les regarde en journée, mais je les visionne en accéléré. Juste pour voir leurs qualités et leurs défauts. Mais ça ne m’excite pas de revoir une de mes scènes. C’est quand tu rentres le soir et que tu as tourné la journée, que ça fait un peu office de préliminaires. J’ai d’autant plus de désir pour mon mec.
Tu expliques ça comment ?
Je suis vraiment exhib en fait. Pour moi, tourner une scène, faire des photos ou des stripteases, ça m’excite. Je suis moins timide nue qu’habillée. C’est vachement contradictoire…
En général, pour tout le monde, c’est l’inverse !
Ouais, je me sens hyper bien. La première fois que je me suis rendue en club, ça a été une vraie découverte. J’ai fini à poils sur le bar. Jamais je n’aurais pensé être capable de ça… Je me suis révélée à moi-même…
Quelle est la chose la plus dingue que tu aies faite en tant qu’exhib ?
Je me suis exhibée dans une cathédrale.
Où cela ?
A Bordeaux. (rires) Mais pas beaucoup, il y avait plein de monde car c’est très touristique. J’ai juste montré mes seins. J’étais en bustier, avec une robe un peu virginale. Fais ce que tu veux, ça choque…
Julie Valmont (Hot Vidéo)
Ouais, mais tu n’as jamais pompé ton mec à un arrêt de bus ou au cinéma ?
Non, c’est plus de l’exhib photo. C’est mon mari qui tient l’appareil. J’aimerais bien poser dans une caserne de pompiers, mais on n’a pas le droit. Même si ça me ferait bien délirer !
C’est difficile, de faire la distinction entre ta vie privée et ton activité pro ?
Non, dans ma tête, c’est super carré. Et le ressenti n’est pas du tout le même, entre faire l’amour - enfin, baiser, je préfère ça maintenant - dans l’intimité de mon couple et en plateau.
Ce n’est pas le même plaisir ?
Ça n’a rien à voir. Déjà, y a pas les caméras. Même si je suis exhib, je n’ai pas d’orgasme en plateau, parce que je me retiens. C’est une autre forme de plaisir. Tu fais attention à ta posture, c’est des positions qui sont imposées, …
Ton mari, il vit ça comment, ta nouvelle activité ?
Il en est fier. Carrément. Super fier. Et c’est plus un truc de mecs, de mater des films de cul. Donc du coup, ça lui rappelle à la limite son adolescence, quand il fantasmait sur les actrices. Là, il en a une dans son lit ! Ça le titille pas mal. Et je fais aussi beaucoup plus attention à moi.
Il n’y a pas spécialement eu de conflits entre vous ?
Comme n’importe quel couple. Ou comme un couple de libertins, qui se pose des questions et fixe des limites.
Quelles sont ces limites ?
Les limites, quand je tourne, ce sont un peu les miennes. Mon mari ne veut pas que je fasse des choses que je n’aime pas. Quand j’ai mal ou quand c’est des choses que je ne ferais pas à la maison. Et c’est lui qui fait toutes mes premières fois. C’est lui qui a fait mon premier fist. Ça m’excite plus avec lui, forcément, parce que je suis en confiance. Par exemple, si je dois faire une double, c’est lui qui me la fera avant. Ou du moins, ce sera un des mecs.
Julie Valmont (Hot Vidéo)
Il y a-t-il des pratiques que tu refuses ?
La double anale… je m’y vois même pas… Après, tout ce qui est scato ou uro, c’est non. Je suis du style à préférer qu’on me fasse un massage, plutôt qu’une claque… Je ne suis pas du tout dans les délires bondage extrême ou BDSM. Par contre, c’est open bar avec une fille. Une scène lesbienne où la meuf me fiste, c’est O.K. Le trip, ce serait de le faire avec Nikita et Angell. On en a déjà parlé.
Actuellement, tu as déjà tourné combien de scènes ?
11.
Ça t’est déjà arrivé d’avoir mal durant ces scènes ?
Oui. Sur un tournage, j’ai dépassé mes limites. A la fin, je suis sortie et j’ai pleuré… Et encore, le hardeur a été assez doux. Mais il est très dans la technique. Je squirt très facilement mais là… trop de squirt tue le squirt ! A ce moment-là, j’étais pas encore dans l’automatisme. Maintenant, il suffit d’appuyer au bon endroit. On était un peu dans la surenchère et j’ai dégusté… Si c’était à refaire, j’oserais demander d’arrêter…
Sinon, le métier de hardeuse, c’est conforme à l’idée que tu t’en faisais ?
Non, pas vraiment. J’imaginais ça plus fun. Je trouve que c’est difficile de faire des choix (de carrière, de réalisateur, dans tes limites, …). Parce que tu te dis « si je ne fais pas telle ou telle pratique, on ne va pas m’appeler… ». Des fois, je me dis qu’il faudrait que je le fasse, alors que je n’aime pas… Finalement, je ne fais que ce que j’aime. J’ai envie de prendre du plaisir et si je me force, ça ne fonctionne pas. C’est mes règles. Tant pis si on ne m’appelle pas. D’autres nanas le feront à ma place.
Tu l’imagines comment, la suite de ta carrière ?
Je ne l’imagine pas. Je prends ce qui vient. Pour l’instant, pour moi, c’est plus un jeu qu’un métier. Je n’ai pas de plan de carrière.
Pour conclure, as-tu un message à adresser aux fidèles de Hot Vidéo ?
Il faut me suivre à fond ! (rires) Bombardez sur Twitter que vous voulez me voir partout. Faites-moi de la pub. Dites que vous voulez me voir dans des films glamour, lesbiens, … Merci !
Julie Valmont (Hot Vidéo)