La maison de production reprend ses activités de production avec une série de vignettes pour le web, un secteur qui fait la différence.
Private éponge les moules
C’est une nouvelle annonciatrice d’une embellie économique. La compagnie Private a relancé son activité de production dans ses studios basés à Budapest et a ainsi parié sur une collection de vignettes dont l’érotisme saphique lui assure une quasi-réussite auprès du public. Pour limiter la casse, le producteur a confié le projet à un vieux briscard du X, Gianfranco Romagnoli, et fait appel à quelques bombes de l’Est. Mais pourquoi remettre sitôt en marche une activité de production que Private avait mise en sommeil afin de limiter la casse en temps de crise ?
Durant le premier trimestre 2009, la compagnie a en effet engrangé une hausse notable comparée à 2008, soit une marge de 600 000 euros dans la poche de Private. Et les profits du Web sont pour beaucoup dans ce bilan positif. Les ventes dans ce secteur sont ainsi passées de 1,9 à 3 millions d’euros. C’est donc pour fournir une offre de qualité que Romagnoli enchaîne les scènes lesbiennes qui devraient banquer.
Par Nicolas Nykvist
Paru le 16 juin 2009