Nina Roberts balaie le préjugé selon lequel les hardeuses n’ont aucune pudeur.
Sans fausse pudeur
Le porno n’empêche pas la pudeur, les hardeuses et hardeurs réinventant la notion même d’intimité pour se blinder. Si ce n’est pas la première fois que Nina Roberts aborde cette question (notamment sur ce site internet), elle lui donne plus de corps et couche ses vues sur la chose sur son blog Ninaroberts-blog.com. « Le plus difficile pour nous, c’est de jouer la comédie, explique l’actrice qui en connaît un rayon en matière de X et de mainstream.
Pour une majeure partie, les acteurs ne sont pas à l’aise avec la comédie, pour la bonne et simple raison qu’ils ont déjà « vendu » à la caméra leur intimité anatomique. Il ne leur reste donc plus que la pudeur de soi. On se protège psychologiquement, mais le problème pour faire du bon cinéma, c’est qu’il faut mettre son coeur à nu. Et c’est tout bonnement impossible de se mettre à nu à la fois physiquement et psychologiquement ». Le c¦ur a ses raisons que le porno ne connaît point.
Par Nicolas Nykvist
Paru le 24 juin 2009